« Geneviève Jost » À l’affiche cet été au Musée international d’art naïf de Magog
“Geneviève Jost” au Musée international d’art naïf de Magog.
Depuis le 14 juin 2017, le Musée international d’art naïf de Magog (MIANM) présente une exposition des oeuvres de l’artiste québécoise Geneviève Jost. En organisant cette exposition à caractère rétrospectif de l’oeuvre de cette peintre, le Musée souhaite rendre hommage à une artiste qui marque la scène artistique québécoise depuis maintenant plus de trente ans. Le temps est venu, croyons-nous, de souligner sa remarquable contribution à notre patrimoine collectif.
Ayant choisi comme langage plastique celui de l’art naïf, et célébrant du coup les influences du célèbre douanier Rousseau et des peintres primitifs américains qu’elle admire, Geneviève Jost a construit au fil des ans un corpus d’oeuvres d’une grande sensibilité. Son oeuvre témoigne à la fois de ses origines françaises, de son amour pour sa terre d’adoption, le Québec, et de ses passions pour les êtres humains, les paysages, la faune, la flore, la culture sous ses diverses formes, ainsi que pour la fantaisie. Avec son aide et grâce à la générosité de nombreux collectionneurs, le MIANM a réuni plus d’une quarantaine de toiles qui permettent de souligner à la fois la grande diversité d’influences sur son art et la subtile évolution de sa pratique artistique.
« Souvent dans les oeuvres de Madame Jost, nous rappelle Michel Forest, directeur du MIANM, la faune et la flore québécoises cessent d’être de simples éléments de décor et deviennent le sujet principal des toiles. L’artiste attire ainsi notre attention sur la richesse et la grande beauté du pays dans lequel nous vivons. »
À l’affiche au MIANM tout l’été, cette exposition sera accompagnée d’une publication haute en couleur mettant en valeur l’ensemble des oeuvres exposées et donnant la parole à différents intervenants du milieu artistique québécois et international qui connaissent bien le travail de Geneviève Jost. L’exposition se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2017.
Source: Louise Gagné